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Notre quotidien

 

 

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Le moral du troupier étant au fond de la marmite,l'amélioration de notre nourriture nous les hommes est au premier rang des préocupations de notre commandant " Nos huiles voient bien qu'une quatrième campagne d'hiver,ne nous sourtit guère,aussi font ils tout leur possible pourque nous soyons bien" (107e B.C.P.cp 1ere armée)

Le résultat de ses efforts sont positifs.Nous poilus nous nous déclarons trés généralement satisfaits:La quantité de nourriture satisfait 85% de nos unités;il  il est certain toutefois que les rations actuelles sont des minimas,elles ne pourraient être réduites sans de graves inconvénients

On manque de légumes frais;on déplore la pénurie de tabac,dont l'influence sur le moral du poilu n'est pas niable.

12% des plaintes sont formulées au sujet de la qualité de certaines denrées:les plaintes se rapportent à des cas particuliers,sauf en ce qui concernene les haricots rouges.Ceux-ci provoquent une plainte générale,dans 70% de nos unités on les déclare rebelle à la cuisson (rapport de la S.R.A sur le moral de notre armée en novembre 1917),des haricots rouges du Bresil,on dit aussi que ce sont de vrais "shrapnells".

En outre la personnalité de notre cuisinier joue un rôle presque prépondérant,ses absenses (ses permissions) sont remarqués (19 B.C.P),nos couisines roulantes du type Thirion sont bien supérieures à celles d'anciens systèmes "qui obligeaient à la monotonie des menus.Plus abondante et plus variée qu'à la maison".

En effet nos permissionaires de retour au front font une comparaison entre nos vivres de l'interieur et ceux du front tout à l'avantage de ces derniers:le pain est bien meilleur,les prix sont plus modérés,toutes les denrées sauf le sucre sont en abondance.

Les restrictions ont eu par contraste un bon effet sur beaucoup d'entre nous qui trouvions notre sort enviable.par rapport à celui réservé à l'arrière,et qui pour un peu en ressentirions un certain contentement surtout ceux originaires de la campagne.

Résultat de recherche d'images pour "les nourriture des poilus"

 

Les permissions et le vin sont nos deux  grands claviers du ressort moral et materiel.Des esprits chagrins peuvent regretter l'influence du quart de vin à chaque repas;il n'en ai pas moins vrai que souhaitable ou non,c'est une réalité. Nos hommes ont tendance à boire de plus en plus de vin.Indépendemment de demi litre réglementaire.Notre demi litre de vin est un peu court,avec trois quart ce serait parfait.Par contre l'eau de vie est totalement inutile.

 

"Lorsque  je viendrai,j'apporterai un morceau de pain que nous avons à l'ordinaire,et tu jugeras de la différence avec celui du commerce.Il est trés supérieur.

 

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La pomme de terre reste le légume préféré,les carottes sont également bien accueillies,grâce à elles,on remédie à l'abus et à la sasiété de la nourriture carnée.Les légumes verts sont plus apréciés que le riz et les pâtes,qui reviennent trops souvent.La prime d'alimentation augmentée de 11 centimes au 1er Octobre 1917 pour tenir compte de l'augmentation du coût de la vie,et la part versée à chaque unité sur les bén"fices de la coopérative divisionnaires aident les capitaines a varier les repas et a faire distribuer un casse-croûte au lever du jour dans la plupart de nos unités.quand le secteur le permet.

Il faudra largement distribuer de l'alcool solidifié ou du charbon de bois pour permettre a notre troupe de prendre des repas chauds aux tranchées".

De même par grand froid,il est  procédé à des distributions de boissons chaudes,parfois limitées par le manque de sucre.

 

On peut se procurer du vin en abondance,à tel point que les cas d'ivresse sont fréquents,et provoquent la répulsion de certains témoins;"je vis au milieu d'hommes ivres et saôuls,ils me dégoutent:ces brutes ne pensent qu'à boire et a boire",car nous poilus nous ne voulons rien savoir,on en a marre de ce metier,hier pour allé aux tranchées,sur 30 hommes que nous étions,il y en avait 20 de soûls.Tu parles si c'est interressant de vivre avec une telle société,il y en aura des poivrots aprés la guerre.

 

Croyez moi chaque soir ce sont des disputes à n'en plus finir.Aussi je me sens mal à l'aise dans cette atmosphère où rien est sentiment et où reigne l'animal".Il n'empêche quand le dieu pinard arrive notre moral remonte à 100°.

On touché le pré aujourd'hui,gare les cuites ce soir ce sacré pinard,c'est encore lui qui nous fait oublier notre cafard,c'est notre meilleur copain;c'est pas une chose avouable mais c'est comme ça;gare à ceux qui ne pourront pas s'en deshabituer aprés la guerre.

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